migraine_hypnose

L'aura serait due à un dérèglement transitoire du cortex cérébral. Au cours de l'aura, les neurones de certaines zones se dépolarisent puis leur activité électrique disparaît. On constate alors une réduction de l'activité neuronale.

L’aura se définit par des symptômes neurologiques qui surviennent avant le mal à la tête. Totalement réversibles, ces symptômes sont le plus souvent visuels (ce type de migraine était appelée avant «migraine ophtalmique»), mais peuvent aussi toucher la sensibilité ou la parole.

Ils se développent progressivement sur cinq minutes ou plus, et durent entre cinq et soixante minutes (en moyenne vingt à trente minutes).

Les auras visuelles sont les plus fréquentes et se manifestent par des symptômes positifs comme des taches, lignes, points lumineux, brillants, blancs, rarement colorés ou des symptômes négatifs à type de vision floue, voire d’amputation du champ visuel.

Les auras sensitives correspondent à des phénomènes sensitifs à type de fourmillements, picotements siégeant surtout au niveau du bras, autour de la bouche et à l’intérieur de la bouche.

Les auras aphasiques se manifestent par des troubles du langage à type de manque du mot, c’est-à-dire que le patient comprend bien ce qu’on lui dit, mais n’arrive pas à l’exprimer avec les bons mots.

Lors de migraines avec aura, la céphalée s’installe le plus souvent après la disparition de l’aura. Mais des auras peuvent survenir seules, sans douleur. On appelle ces crises “migraines acéphalgiques”.

Le jour où j’ai reçu mon diagnostic de migraine par ma neurologue, elle m’a dit: “Vous êtes migraineuse, et il va falloir faire avec” . Ces mots n’avaient aucun sens pour moi et je me suis simplement dit: “Non”.

Je venais sans le savoir d’entrer dans ma première étape: le déni. La colère, le marchandage et la dépression ont suivi.

Et puis un jour, bien des années plus tard, à l’issue d’un groupe de parole pour personnes migraineuses, au CHUV de Lausanne, j’ai réalisé qu’elle avait raison. Même si ces mots sonnaient comme l’annonce d’années de souffrances et de batailles, ils étaient vrais. “Je suis migraineuse et je dois faire avec.”

Cette dernière étape, l’acceptation, a été d’une importance capitale pour moi. Elle m’a permis une bien meilleure prise en charge personnelle, à tous points de vue.

Tenir un agenda de ses crises migraineuses est essentiel pour une bonne gestion de la maladie. Cela va vous permettre: de mieux identifier vos déclencheurs, d’avoir une vision et estimation claires de la fréquence de vos crises, de voir les améliorations (ou détériorations) en fonction des périodes, des évènements, et surtout de faciliter grandement votre suivi médical, et même de vous donner accès à certains traitements. Vous trouverez de nombreuses applications gratuites pour smartphones.

Personnellement, je préfère la méthode de l’agenda papier avec un calendrier annuel imprimé et des annotations simples (croix, symboles, couleurs…). La vue de l’écran et les nombreux détails à fournir que demandent les applications me sont trop difficiles... Choisissez la méthode qui vous convient le mieux et tenez votre agenda à jour en le gardant à votre disposition.

L'alcool a un effet vasodilatateur. La dilatation des vaisseaux sanguins au niveau du crâne provoque des maux de tête chez beaucoup de personnes, et donc bien entendu chez les personnes migraineuses. Après, c’est toujours un choix personnel de boire, ou pas… pour moi c’est un NO GO absolu!

La piste alimentaire est malheureusement sous exploitée dans la prise en charge de la migraine et très rarement (voire jamais) évoquée par le personnel médical. Et pourtant elle peut être vraiment intéressante à explorer.

Certains aliments sont connus comme étant des déclencheurs:

• le chocolat

• la peau de la tomate

• le chocolat (tyramine)

• l’ail, l’oignon

• les fromages vieillis

• les charcuteries (nitrites),

• les poissons fumés

• les produits fermentés

• les glaces (froid, sucre)

• les édulcorants

• certaines sauces soja et plats chinois (glutamate de sodium)

• et bien sûr les alcools (tyramine, sulfites)

D’autres peuvent faire l’objet d’intolérances alimentaires ou de sensibilités qui peuvent devenir des déclencheurs. C’est le cas des produits laitiers, du gluten, des aliments fermentescibles (haricots secs, haricots blancs, rouges, noirs, des lentilles, des fèves, des pois, des pois chiches, des graines de soja).

Le stress est le plus grand facteur déclencheur. La peur de la prochaine crise de migraine est un déclencheur puissant. Même s’il est tout à fait normal de chercher à anticiper pour essayer de garder le contrôle sur son futur, la peur va faire monter le stress, le cortisol, créer des tensions, installer une mauvaise respiration et un état d’esprit négatif. Tous ces éléments sont favorables à la survenue d’une crise de migraine. Apprendre à gérer son stress, revenir dans son corps, vivre dans le moment présent, vivre UN JOUR APRÈS L’AUTRE, aide à se libérer de l’anxiété anticipatoire et à espacer les crises.

De simples exercices d’auto-hypnose journaliers, dans le cadre de la mise en place d’une routine quotidienne, auront un effet très bénéfique selon vos besoins. Cet outil simple te puissant peut-être appris à l’occasion d’une séance d’hypnose avec votre Hypnothérapeute, et être reproduit facilement, de façon autonome et à vie.

La douleur engendre beaucoup de tensions, et les tensions sont des déclencheurs de crise. Plusieurs fois par jour, prenez l’habitude d’être à l’écoute des espaces de tensions qui se créent dans votre corps, faites un body-scan, repérez-les et détendez-les, avec vos mains, avec une balle de massage ou des outils de massage qui vous font du bien… Ajoutez une bonne crème ou une huile qui vous fait du bien, une odeur qui vous procurera un sentiment de détente et de relaxation immédiat. Achetez plusieurs tubes: un à côté de votre lit, au bureau, dans votre sac, dans la voiture… Et massez votre nuque, vos trapèzes, sous les omoplates, vos mains, vos pieds, vos mâchoires, vos oreilles, vos tempes, votre cuir chevelu, entre vos sourcils…

La caféine est un vasoconstricteur, comme le triptan. Il peut donc être utile et efficace de boire un café en début de crise. Mais malheureusement il peut aussi être un déclencheur… On sait qu’en boire trop est néfaste pour tout le monde (stress, déshydratation). Mais si vous souhaitez réduire votre consommation, allez-y très progressivement, car une réduction trop rapide de votre apport en caféine peut être un déclencheur. Écoutez-vous et adaptez votre consommation en fonction de ce qui vous fait du bien.

L’application de la chaleur aide à détendre les muscles, dénouer les tensions et amener un soulagement de la douleur. Lors des crises, la chaleur peut-être utilisée (pieds dans l’eau chaude, douche chaude sur la tête…). Tout comme le froid, la chaleur peut aider certaines personnes migraineuses, selon certaines crises, et d’autres non… à tester.

La cohérence cardiaque est un concept issu des recherches médicales, en neuroscience et en neuro-cardiologie. Elle permet, à l'aide d'exercices de respiration, d'apaiser son niveau de stress et d'anxiété.

Certains compléments alimentaires peuvent avoir un impact très positif sur les crises de migraines (magnésium, vitamine B2 - riboflavine -, grande camomille…). Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.

Même s’ils peuvent être très nombreux, il est vital de les identifier un à un pour pouvoir les tenir à l’écart, de façon permanente ou temporaire. Au moins le temps de calmer le système nerveux, de faire baisser le stress et l’inflammation. Certains resteront impossible à éviter (variations hormonales, météorologiques…), mais le simple fait de savoir POURQUOI on a déclenché une crise redonne un peu de contrôle sur sa vie et cela aide beaucoup mentalement.

En cas de malocclusion dentaire, lorsque les dents ne s'alignent pas correctement, certaines dents peuvent supporter des charges plus importantes que d'autres, ce qui peut entraîner des douleurs musculaires et temporo-mandibulaires, et déclencher des crises migraineuses. Une visite chez le dentiste est une bonne idée pour s’assurer de sa santé bucco-dentaire, et de surcroît pour les personnes migraineuses.

Le bruxisme est un trouble qui peut avoir également de lourdes conséquences sur les migraines.

Les édulcorants sont souvent rapportés comme déclencheurs de migraines.

Au niveau vasculaire, le froid a un effet vasoconstricteur, c'est-à-dire qu'il pousse les vaisseaux sanguins à se resserrer, ce qui résulte en la réduction du flux sanguin et de la sensation de douleur. Le froid apporte un soulagement pour de nombreuses personnes migraineuses lors des crises. Il peut être appliquer sur différentes parties du corps: crâne, tempes, nuque, pieds… à l’aide de bandeaux réfrigérants, pains de glace…

Une intolérance à l’histamine peut-être un déclencheur de crises de migraine. Une supplémentation en enzyme DAO peut alors être mise en place. Demandez l’avis de votre médecin, neurologue, ou pharmacien.

Certaines huiles essentielles peuvent apporter un grand confort et soulagement pour les personnes migraineuses: gestion du stress, amélioration du sommeil, gestion des troubles digestifs, de la douleur, des tensions…:

· lavande vraie: apaise le sytème nerveux

· menthe poivrée: analgésique, rafraîchissante

· basilic: nausées, vomissement

· encens oliban / copaïba: propriétés anti-inflammatoires

· citron: nettoyant, soutient du foie

· orange douce: réhausseur d’humeur

Contactez-moi pour plus d’informations.

C’est toujours dommage de déclencher une crise parce qu’on est déshydraté… Offrez-vous une belle gourde à emmener partout avec vous et assurez-vous de boire souvent et au moins 1 litre et demi d’eau par jour. Des gourdes graduées existent pour vous aider à gérer vos quantités. Aromatisez votre eau avec des feuilles de menthe fraiches, des rondelles d’agrumes, un peu de cannelle en poudre, ou une goutte d’huile essentielle (agrumes, menthes, aromatiques). Tout ce qui vous donnera envie de boire de l’eau. Commencez votre journée avec une simple tasse d’eau chaude pour hydrater votre corps en profondeur. Évitez les boissons sucrées…

Si la médecine allopathique continue de faire des progrès dans la prise en charge de la migraine, cette maladie reste encore à ce jour incurable et les traitements proposés ont leurs limites: effets secondaires, efficacité limitée, accoutumance, abus médicamenteux…

Suivre un accompagnement avec les médecines alternatives peut vous aider.

Ostéopathie, physiothérapie, sophrologie, réfléxologie, acupuncture… la liste est longue! Essayez, allez vers des pratiques bienveillantes et qui vous parlent.

La méditation offre un puissant soutien pour atténuer les migraines et améliorer la qualité de vie. En se concentrant sur la respiration et en pratiquant la pleine conscience, la méditation calme le système nerveux, réduit le stress et apaise les tensions mentales et physiques. De plus, elle favorise une meilleure gestion de la douleur en permettant de développer une relation plus détachée et sereine avec les sensations désagréables. En intégrant la méditation dans votre routine quotidienne, vous pouvez non seulement réduire la fréquence et l'intensité des migraines, mais aussi cultiver un état d'esprit plus paisible et équilibré, propice au bien-être général.

À ce jour, les scientifiques travaillent sur de nouvelles pistes de recherche parmi lesquelles la piste du microbiote et de l'axe intestin-cerveau. Certains travaux récents suggèrent en effet que la supplémentation en probiotiques pourrait aider à moduler la survenue des crises migraineuses.

La migraine est une maladie neurologique génétique qui implique une combinaison de facteurs génétiques, neurologiques et environnementaux. Cette maladie, considérée comma la deuxième maladie la plus invalidante au monde par l’OMS, est fréquente car elle touche 15% à 20% de la population mondiale, y compris les enfants, mais avec une prédominance féminine.

Encore mal comprise, la migraine est bien plus qu'un mal de tête. Elle se manifeste généralement par une douleur très intense, parfois pulsatile, lancinante, et souvent unilatérale. Les crises de migraine sont accompagnées d’autres symptômes tels que des nausées, des vomissements, une hypersensibilité à la lumière, au bruit, aux odeurs, une irritabilité, un épuisement physique, mental, de l’hyperphagie, des insomnies... Certaines personnes peuvent également être touchées par des troubles visuels, de la parole ou de la motricité.

Les déclencheurs de la migraine sont très nombreux et peuvent varier d'une personne à l'autre. Certains facteurs courants incluent le stress, les changements hormonaux, les variations météorologiques, certains aliments, le manque de sommeil, la surexposition à la lumière, l’irrégularité des horaires…

Les crises migraineuses résultent d'une combinaison de vasodilatation (élargissement des vaisseaux sanguins) et d'une inflammation neurogène (impliquant les nerfs) qui stimule anormalement les nerfs du cerveau et provoque une douleur caractéristique.

Il est crucial de diagnostiquer correctement la migraine, car elle peut être confondue avec d'autres types de maux de tête. Si vous ressentez des maux de tête fréquents ou sévères, consultez un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis.

Même si cette maladie est aujourd’hui encore considérée comme incurable, il existe des moyens de la traiter. Des médicaments spécifiques contre la migraine, tels que les triptans, peuvent soulager les crises. Des approches non médicamenteuses, telles que la relaxation, la gestion du stress, l’hypnose, l’auto-hypnose, l'adoption d'un mode de vie sain: sommeil régulier, alimentation équilibrée, exercice physique…, peuvent également contribuer à réduire la fréquence et l'intensité des crises.

En conclusion, la migraine est une maladie très handicapante, parfois même débilitante, qui peut altérer gravement la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Cependant, avec un diagnostic précoce, une gestion adéquate et des traitements appropriés, il est possible de mieux la contrôler et d’en atténuer son impact.

La stimulation des terminaisons nerveuses et des récepteurs permettrait d'autre part, selon les préceptes de la réflexologie, de libérer le corps de ses tensions. Cette médecine traditionnelle chinoise considère en effet le pied comme une carte miniature du corps humain, dans laquelle chaque zone correspond à un organe ou à une partie de ce corps. "Le pied est une véritable télécommande. Quand ça ne va pas, quand on a une migraine, quand on a besoin de se débarrasser de tensions, il faut se connecter à la terre, insiste Gil Amsellem. Cela s'appelle le "Earthing" ou le "Grounding". C’est un vrai courant de pensée et de faire qui envahi les Etats-Unis, l’Allemagne…"

La stimulation du nerf vague est une approche prometteuse pour soulager les migraines et améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Ce nerf, qui relie le cerveau à plusieurs organes vitaux, joue un rôle crucial dans la régulation du système nerveux autonome, qui est souvent perturbé chez les migraineux.

En stimulant le nerf vague, on peut moduler l'activité du système nerveux autonome, réduisant ainsi la fréquence et l'intensité des migraines. Des études ont montré que cette stimulation peut également diminuer l'inflammation, réguler l'humeur et améliorer le sommeil, autant de facteurs qui peuvent influencer les migraines.

L'ostéopathie offre une approche holistique pour soulager les migraines et améliorer la qualité de vie. En ciblant les déséquilibres structurels et fonctionnels du corps, les ostéopathes travaillent à restaurer l'harmonie et la mobilité des tissus, ce qui peut réduire la fréquence et l'intensité des migraines. En traitant les tensions musculaires, les restrictions articulaires et les dysfonctionnements du système nerveux, l'ostéopathie permet de libérer les blocages qui peuvent déclencher les migraines. De plus, en favorisant la circulation sanguine et lymphatique, cette approche douce et non invasive contribue à réduire l'inflammation et à promouvoir le bien-être global. Avec l'ostéopathie, les personnes souffrant de migraines peuvent retrouver un soulagement durable et une meilleure qualité de vie, en retrouvant l'équilibre naturel de leur corps.

Commencez votre journée par un réveil le plus doux possible, étirez-vous, baillez, et prenez 2 minutes pour respirez l’air extérieur à votre fenêtre. Faites au moins 3 respirations profondes. Buvez une tasse d’eau chaude pour réveiller et hydrater votre corps profondément. Et ne buvez pas de café avant au moins 2 heures.

Le cerveau aime la routine! Et celui de la personne migraineuse ENCORE PLUS! cette maladie de l’intolérance au changement ne permet guère de variations. Organisez-vous des petites routines et rituels quotidiens, pour vous faire du bien, prendre soin de vous et apaisez votre système nerveux. Des horaires réguliers, des instants de méditation, de respiration, d’auto-massages, d’auto-hypnose, de cohérence cardiaque… Donnez rendez-vous à votre bien-être quotidiennement. Faites des pauses, même très courtes. Installez des rappels à intervalles réguliers sur votre smartphone

Les médecines naturelles offrent souvent une approche holistique et douce pour soulager les symptômes de la migraine, tout en abordant les causes sous-jacentes de cette condition débilitante. L'importance de ces pratiques réside dans leur capacité à fournir un soulagement sans les effets secondaires potentiellement nocifs des médicaments traditionnels.

Des méthodes telles que l'acupuncture, l’hypnose, la méditation, la relaxation musculaire progressive et l'aromathérapie ont démontré leur efficacité pour réduire la fréquence et l'intensité des migraines. Par exemple, l'acupuncture agit en rééquilibrant le flux d'énergie dans le corps, tandis que l’hypnose, la méditation et la relaxation aident à réduire le stress et la tension musculaire, deux déclencheurs courants des migraines.

Cependant, il est crucial de souligner que les médecines naturelles ne doivent pas remplacer un traitement médical conventionnel, surtout si la migraine est sévère ou chronique. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour établir un plan de gestion global, intégrant à la fois des approches traditionnelles et naturelles, afin d'assurer le meilleur soulagement possible et d'améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de migraines.

Les personnes migraineuses sont souvent sensibles aux perturbations du sommeil. Un repos de qualité, régulier et suffisant, permet de maintenir un équilibre neurologique optimal, aidant ainsi à réduire la fréquence et l'intensité des crises. En effet, le sommeil joue un rôle crucial dans la régulation des neurotransmetteurs et des hormones, contribuant à stabiliser le système nerveux et à atténuer la sensibilité aux déclencheurs de la migraine.

Un manque de sommeil peut non seulement déclencher des migraines, mais également aggraver leur sévérité, créant un cercle vicieux difficile à briser. Par conséquent, adopter des habitudes de sommeil saines devient une priorité pour les personnes migraineuses. Cela inclut un environnement propice au repos, une routine régulière avant le coucher, et la gestion du stress pour favoriser une détente optimale.

En reconnaissant l'importance du sommeil dans la gestion des migraines, les personnes migraineuses peuvent intégrer des stratégies visant à améliorer leur qualité de repos. Un sommeil réparateur devient alors un allié précieux.

La migraine est bien plus qu'un simple mal de tête. Pour ceux qui en souffrent, c'est une expérience débilitante qui peut interférer avec chaque aspect de leur vie. Dans ces moments de douleur intense et d'inconfort, le soutien bienveillant joue un rôle crucial.

Imaginez un ami qui, au lieu de minimiser la douleur, offre une oreille attentive et des mots réconfortants. Le simple fait de savoir que quelqu'un est là, prêt à écouter sans jugement, peut apporter un soulagement immense à celui qui souffre.

Le soutien bienveillant ne se limite pas à être présent pendant les crises. C'est également offrir un soutien constant, en comprenant les limites et en adaptant les plans en conséquence. C'est être conscient des déclencheurs potentiels de la migraine et les éviter lorsque possible. C'est aussi encourager les moments de repos et de détente pour aider à prévenir les épisodes.

Pour une personne migraineuse, se sentir soutenue et comprise peut faire toute la différence. Cela peut leur donner la force nécessaire pour traverser les jours difficiles et les motiver à continuer à chercher des solutions pour mieux gérer leur condition. En fin de compte, le soutien bienveillant crée un environnement où la personne migraineuse se sent moins isolée et plus capable de faire face à ce défi quotidien avec courage et détermination.

Pour les personnes migraineuses, l'exercice physique et les activités douces peuvent jouer un rôle crucial dans la gestion et le soulagement des symptômes. La migraine, avec ses maux de tête lancinants, ses nausées et sa sensibilité à la lumière, peut souvent sembler un obstacle insurmontable à toute forme d'activité physique. Pourtant, intégrer régulièrement des exercices doux tels que la marche, la natation ou le yoga peut apporter des bienfaits considérables.

L'exercice favorise la libération d'endorphines, ces hormones du bien-être qui agissent comme des analgésiques naturels, atténuant ainsi la douleur associée à la migraine. De plus, une activité physique régulière contribue à réduire le stress et l'anxiété, deux déclencheurs fréquents des crises migraineuses.

Le sport et les activités douces améliorent la circulation sanguine et la santé cardiovasculaire, ce qui peut aider à prévenir les migraines en réduisant les risques de vasodilatation excessive, souvent associée à ces maux de tête invalidants.

Cependant, il est essentiel de pratiquer ces activités avec modération, en écoutant son corps et en évitant les exercices trop intenses qui pourraient déclencher une crise. L'hydratation et la régularité sont également importantes, tout comme le choix d'exercices adaptés à ses capacités et à ses préférences.

En somme, bien que la migraine puisse sembler un obstacle à l'activité physique, il est important pour les personnes concernées de trouver des moyens d'intégrer des exercices doux dans leur routine quotidienne. Non seulement cela peut aider à réduire la fréquence et l'intensité des crises, mais cela peut également contribuer à améliorer leur bien-être général et leur qualité de vie.

La gestion du stress est une PRIORITÉ ABSOLUE dans la prise en charges des migraines (et d’autres douleurs chroniques). Le stress est le premier déclencheur des crises, qu’il soit physique, mental, émotionnel ou comportemental. Le stress est une réponse physiologique d’adaptation de l’organisme qui permet de réagir à l’environnement changeant, ce que la personne migraineuse parvient très difficilement. Le stress augmente le taux de cortisol dans l’organisme (hormone du stress). Si ce atux n’est pas réguler, il va monter, faire augmenter le stress, puis encore le taux de cortisol, etc… Les déséquilibres physiologiques qui sont engendrés par ce mécanisme va exciter le système nerveux qui est déjà hyper-excité chez la personne migraineuse. Le seuil de tolérance aux déclencheurs baisse drastiquement et les crises augmentent… Apprenez à gérer votre stress et mettez en place des adaptations chez vous, au travail et partout ailleurs (lumières, sons, relations sociales-familiales-hierarchiques, travail, organisation, etc…). La liste est longue, le stress est partout.

Le suivi médical régulier est d'une importance capitale pour les personnes souffrant de migraines. Bien plus qu'une simple douleur de tête, la migraine peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie et le fonctionnement quotidien. Un bon suivi médical permet non seulement de mieux gérer les symptômes, mais aussi de prévenir les crises et de limiter leur sévérité.

Les personnes migraineuses bénéficient d'un suivi attentif de la part de professionnels de la santé spécialisés, tels que les neurologues ou les médecins généralistes formés à la gestion des céphalées. Ces experts peuvent aider à établir un plan de traitement adapté à chaque individu, en prenant en compte la fréquence et l'intensité des crises, ainsi que les facteurs déclenchants spécifiques à chaque patient.

En plus de la prescription de médicaments prophylactiques ou de traitement aigu, le suivi médical permet également de surveiller l'évolution de la maladie et d'ajuster les stratégies de gestion en fonction des besoins changeants du patient. Il offre également l'opportunité d'explorer de nouvelles approches thérapeutiques et de participer à des études cliniques visant à améliorer la prise en charge de la migraine.

Enfin, le suivi médical régulier permet aux personnes migraineuses de bénéficier d'un soutien continu et de conseils pratiques pour gérer les crises au quotidien. Des techniques de relaxation, des modifications du mode de vie et des conseils en matière de nutrition peuvent tous contribuer à réduire la fréquence et l'intensité des migraines, améliorant ainsi la qualité de vie des patients.

En somme, un bon suivi médical régulier est essentiel pour les personnes migraineuses. Cela leur permet non seulement de mieux gérer leurs symptômes, mais aussi de trouver un soulagement durable et de reprendre le contrôle de leur vie.

Des études démontrent que les fumeurs avaient davantage de crises de migraine que les non-fumeurs et que le tabac est un déclencheur de crises migraineuses. Alors ne fumez pas ou ralentissez votre consommation et évitez les atmosphères enfumées.

L’hypnose est une thérapie très efficace pour vous aider à arrêter de fumer.

Évitez l’erreur du “migraineux débutant” et ayez TOUJOURS votre traitement de crise avec vous! Prévoyez des boîtes à l’avance. Confectionnez une (ou plusieurs) piluliers avec votre traitement complet + une copie de votre ordonnance À JOUR! Notez dans votre agenda la date d’échéance de vos ordonnances et faites renouveler à l’avance par votre médecin.

Le but du traitement de fond est d’augmenter le seuil de déclenchement afin que les crises se déclenchent moins facilement.

L’objectif premier est donc la diminution du nombre de jours de crise par mois. Il agit aussi sur la durée et l’intensité des crises.

Un traitement de fond est dit efficace quand il diminue de moitié au moins la fréquence des crises et que les effets secondaires sont nuls ou très discrets.

Ce sont des traitements dont on a découvert, par hasard, l’effet sur les migraines. Ils aident néanmoins de nombreux patients.

Ils agissent principalement en diminuant l’hyperexcitabilité du cerveau. Le mécanisme exact en est mal connu.

Les neurologues disposent de recommandations dans le traitement de la migraine.

Voici, dans l’ordre, les traitements recommandés :

· les bêtabloquants.

· l’oxétorone (Nocertone).

· les antidépresseurs: utilisés à plus faible dose que pour la dépression. Le terme exact est plutôt neuromodulateurs.

· les antiépileptiques: utilisés à plus faible dose que pour l’épilepsie. Ils agissent contre le glutamate dont le niveau est souvent déséquilibré chez les migraineux.

Le traitement de crise démontrant une efficacité clinique dans le traitement de la crise de migraine. Les triptans agissent par 2 mécanismes principaux : vasoconstriction des vaisseaux intracraniens et inhibition de la libération de substances algogènes et inflammatoires.

Tous les « triptans » commercialisés ont fait la preuve de leur efficacité au cours d’essais cliniques bien conduits. Ils sont efficaces sur la céphalée migraineuse et améliorent également les signes associés à la crise (troubles digestifs, photophobie, incapacité fonctionnelle). En revanche ils sont sans effet sur les signes de l’aura. Le premier triptan, le sumatriptan, a été commercialisé dans les années 1990. Depuis d'autres molécules ont été commercialisées: naratriptans, zolmitriptans, élétriptans, almotriptans, frovatriptans et rizatriptans.

N’hésitez pas à demander à votre médecin de changer de famille si vos triptans ne vous conviennent pas (peu efficaces, trop d’effets secondaires…).

Avoir tout ce qu’il faut sous la main est bien pratique quand une crise se déclenche et aide à réagir rapidement: traitement, crème de massage, balle de massage, huile essentielle pour douleur ou nausées, bandeau pour les yeux, bracelets point d’acupuncture, brumisateur…